Vous, nos Dieux, qui –peut-être– êtes aux cieux,

Quels que puissent être vos noms,

Que ceux-ci soient respectés,

Que vos apports soient reconnus,

Que vos paroles supposées imprègnent enfin la Terre.

Soyez remerciés –s’il vous est dû– pour notre pain quotidien

Et pardonnez-nous nos moments de défiance

Comme nous vous pardonnons ces siècles de silence.

Ne nous laissez plus succomber aux penchants de l’homme–roi

Et délivrez-nous de l’absence d’idéal.

Ainsi en serait-il,

Si nous le voulions bien…