fin

Un Amour plus grand que la justice


et qui  brûle pour nous

sans jamais

se consumer !

יהוה

je suis ...

Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas.

Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”. Mais le vigneron lui répondit :

Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas

Quel serait notre attitude ? celle du Maître ou celle  du vigneron ?

Le vigneron miséricordieux garde l’espérance et continue de croire en son figuier, tout comme Dieu ne cesse d’espérer et de croire en nous.

La miséricorde nous interpelle. Elle n’entre pas dans nos calculs même ceux qui se veulent équitables : obéissance = récompense, tant d’heures de travail = tant d’argent,  comme dans la parabole des ouvriers de la onzième heure (les derniers au travail recevant le même salaire que les premiers), ou celle du fils prodigue qui revient chez son père, après avoir dilapidé sa part d’héritage, et qui est fêté au grand dam du frère ainé.

Le premier à demander pardon est le plus brave, le premier à pardonner est le plus fort, le premier à oublier est le plus heureux

Tous les êtres humains naissent libres et égaux

en dignité et en droits


reste à rendre leur dignité et leurs droits à ceux qui en sont privés ...

Il ne peut y avoir deux poids deux mesures dans la justice divine ; la question posée, n’est donc pas de cet ordre mais plutôt : quelle sorte de fils (de fille) suis-je ? 

Suis-je capable d’aimer sans calcul ? ne suis-je obéissant que pour recevoir ma récompense ? Suis-je capable de reconnaitre mes erreurs et de m’en repentir ?

ou, loin de me croire meilleur que les autres, je réalise que je ne puis aimer vraiment sans m’en remettre et croire en Celui qui a dit :

Mon amour est plus grand que la justice

Un AMOUR qui pardonne sans banaliser les fautes mais qui revalorise et libère ceux qui s’en repentent sincèrement ;

Un PARDON qui est le PARFAIT DON, celui de la MISÉRICORDE

Nous manquerions de mots pour définir l’AMOUR divin si Saint Paul ne l’avait pas aussi bien fait dans son hymne à la charité qui est patiente, qui endure tout, qui espère tout et supporte tout (...clic sur les zoisos)

la justice en question

ne pas se fier aux apparences 

ni perdre patience 

ni pas juger trop vite... enfin pas toujours !

Les soucis de la vie et le matérialisme qui nous entoure peuvent nous faire oublier cette espérance extraordinaire. Ne nous laissons pas voler la joyeuse certitude de nous savoir destinés au bonheur sans fin (...)


(clic sur l’image pour le fast message de Padre Aguila)

UNION DE PRIERE avec les migrants dont la détresse hantent nos frontières et nos insomnies

Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir;  persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus;

2 Corinthiens 4 : 8-9

à Homs, à Alep, sur les routes de l’exil, les chrétiens de Syrie notamment traversent l’épreuve de la souffrance, de l’humiliation, du rejet et n’ont que cette espérance pour tenir : la promesse que Dieu a faite à travers Jésus : je serai avec vous jusqu’à la fin des temps.

Comment les aider autrement que par la prière ? clic sur urgence

CLIN DIEU

Dans le vieux monastère oublié dans sa montagne, les moines avaient vieilli et s’inquiétaient : plus de visiteurs, plus un seul novice… Alors le Père Abbé pria longuement le Seigneur puis réunit ses frères et leur fit part de Sa réponse :

Jésus était caché parmi eux !

Chacun s'interrogea mais nul ne put découvrir de quel frère il s'agissait ; ils prirent alors la sage décision de faire comme si chacun d'eux était Jésus déguisé pour ne pas risquer de le décevoir.

Et bien, à partir de ce jour là, le monastère commença à changer : les frères étaient joyeux, leurs offices vivants et leur accueil chaleureux ; il y eut des visites, de nouveaux candidats au noviciat...

Finalement, dans les monastères élargis que sont nos vies quotidiennes, ne devrions nous pas craindre de croiser Jésus sans le reconnaître ... avant de nous décourager ?

Pour ceux qui en ont oublié la Source,

quelle peut être l’espérance de notre hexagone aujourd’hui ?

(afin que la désespérance ne soit plus qu'un point de détail de l'Histoire de France)... la fin d’une époque trahie par la démagogie de droite comme de gauche, la fin de la corruption,

du scandale à la une, du narcissisme et

l’émergence d'une France qui ne manque pas de ressources si elle retrouve sa foi en qui, en quoi déjà ? ah oui :

la liberté,

l’égalité

et la fraternité

même si le temps se gâte, c’est bientôt le printemps...

les oiseaux chantent, ils font et refont leurs nids quand le

vent les a détruit, sans jamais se décourager...

MERCI (et pardon) aux talentueux humoristes auxquels j’emprunte les dessins (en particulier pour les birds) qui ne sont pas responsables des textes des bulles dans ces lettres-hebdo.

Danielle Haddad 

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« Jésus Super Star» (archives)  clic sur l’image