‘‘Donne du pain à ceux qui ont faim et faim de Toi à ceux qui ont du pain’’

LA MESSE N’EST PAS UN SHOW... C’EST UN ACTE DE FOI

Pendant cette rencontre, Dieu nous parle, nous pardonne, nous nourrit

et nous envoie ... partager ce que nous avons reçu !

Les medias qualifient parfois de grandes messes les concerts où des milliers de spectateurs tendent, dans le noir, la flamme vascillante de leur briquet (ou l’écran lumineux de leur téléphone)  pour communier entre eux

et avec les artistes sur la scène

Qui n’a jamais ressenti l’émotion  le submerger devant

un ciel étoilé, une foule solidaire ou la beauté d’un paysage à vous couper le souffle ?

De quel source surgit-elle cette émotion sinon du trop

plein de cet Amour que les fidèles trouvent dans l’Eucharistie appelée communément communion quand

ils ne viennent pas à la messe d’un coeur distrait.

Dans  ce moment de grâce, les mains d’homme qui se tendent pour bénir le pain (l’hostie) et le vin ne sont plus celles du prêtre qui célèbre la messe mais celles du Christ présent à qui nous rendons grâce pour  son sacrifice                                                      

Nous devons savoir dire :  MERCI

MERCI pour ce geste d’amour qui nous réconcilie avec le Père, à l’inverse du péché qui nous en sépare.

MERCI de prendre conscience que nous avons besoin des autres pour exister,

MERCI d’avoir ce regard positif sur la vie ... la gratitude est la vertu la plus humanisante.

Oui, ce sont des mains d’hommes ! les femmes ne sont pas ordonnées  ...

... seul un prêtre peut célébrer la messe ; mais depuis

Vatican II, un diacre permanent (le plus souvent marié et père

de famille) peut, après son ordination par l'évêque, célébrer un baptême, un mariage et présider des obsèques. Ni point de foi,

ni dogme, la règle réclame que ses ministres sacrés trouvent

dans le célibat un coeur libre pour s’addonner sans partage au Christ.   Une règle qui a ses exceptions :  pour des hommes mariés avant d’avoir été ordonnés (dans les églises orientales ) et même des ecclésiastiques protestants ou anglicans convertis au catholicisme.

CLIN DIEU   

Il était une fois... l’illusion de l’égalité

Il proposa souvent des femmes en modèle à ses contemporains*  

Quand Marthe se plaignit de sa sœur qui ne levait pas le petit doigt pour l’aider, Jésus lui fit comprendre que Marie avait choisit la meilleure part : l’écouter... (pour lui, la place de la femme n’était donc pas seulement à la cuisine).  Dans l’Eglise, quelqu’il soit, le service** doit être rendu joyeusement et

surtout dicté par l’amour, qui ne requiert aucun titre, ne

nécessite aucune reconnaissance officielle, n’attend aucune

récompense...

(**à l’origine du bénévolat, du latin benevolus, 

bonne volonté )

Le Maître n’a-t-il pas lavé lui-même les pieds de ses

disciples pour donner l’exemple ?

Le Pape n’est-il pas le serviteur des serviteurs de Dieu  ?

*la Samaritaine, la pécheresse aux longs cheveux, la « veuve indigente », l'hémoroïsse, la Cananéenne à la foi débordante et ...la première Apôtre, « l’Apôtre des apôtres » selon saint Cyprien,  que fut Marie de Magdala

Dans l’église primitive, il y eut des diaconesses,

mais elles étaient surtout chargées de déshabiller

les femmes et les filles qu’on baptisait et du soin des malades.

Les premiers chrétiens étaient encore sous

l’influence d’une société patriarcale qui séparait

les femmes des hommes à la synagogue et ne

permettait pas aux hommes de toucher* une autre

femme que la sienne…

(*les juifs très pieux, aujourd’hui, ne serrent toujours pas la main

d’autres femmes que leur épouse)

Mais nul ne peut nier que Jésus ait traité les femmes

sur un plan d’égalité surprenant à une époque où les

femmes étaient socialement invisibles.

Si toutes les catholiques n’ont pas forcément reçu le charisme de la balayette , elles ne sont pas  assoiffées de pouvoir et n’ont jamais revendiqué vraiment que l’essentiel, comme toutes les femmes en général : aimer et être aimer …

il leur est confié d’ailleurs

de plus en plus de charges

dans l’Eglise

(dont la première est la catéchèse ) car, sans loucher sur la cathedre (siège de l’évêque) et loin de se limiter à la vie domestique, elles peuvent aussi avoir de la cervelle, de la spiritualité et de l’humour ...

L’ évangile, au sens étymologique de "bonne nouvelle" a été annoncé aux hommes comme aux femmes de tous les temps. Pas de mysogynie dans les textes ... seulement chez certains lecteurs.

C’est à eux que ce petit clin Dieu fraternel (on ne dit pas "soeurnel") est destiné dans la réponse parodique de la bergère au berger :

Pourquoi on ne doit pas ordonner

les …hommes

COIN PRIÈRE

Dimanche Fête des Mères !

Hommage à ces femmes, nos mères et, en ce mois de Mai qui s’achève, le mois de Marie,  à notre mère céleste ...

mais ce n’est pas vraiment un scoop, Dieu est père et mère à la fois ...

Une maman ne cesse jamais d’être mère, même quand ses enfants quittent le nid ; elle ne nous quitte jamais , elle cesse seulement d’être visible ...

Le rôle de Marie ne s´est pas achevé après qu’elle ait mis  Jésus au monde;

elle ne le perdit jamais de vue et  elle était encore là au pied de la croix

(le rosaire est une école de la prière qui revient avec Marie sur les pas du Christ

depuis sa naissance jusqu’à sa résurrection) .

Depuis longtemps, la prophétie avait annoncé la naissance du Messie et toutes les femmes juives avaient désiré cette maternité. Mais seule, Marie, choisie entre toutes qui se déclara bienheureuse dans son Magnificat, pouvait comprendre les paroles que Jésus adressa aux femmes de Jérusalem sur le chemin du Golgotha, quand elle reçut dans ses bras le cadavre de son fils, crucifié  :

"Voici venir des jours où l´on dira: ´Heureuses les femmes stériles, celles qui n´ont pas enfanté, celles qui n´ont pas allaité !´

Qu’y a-t-il de plus douloureux pour une mère que de voir souffrir et mourir son enfant ?

maman ... ça va être ta fête !

CLIN D’OEIL toujours d’ACTU turlututu

j’ai fait un rêve ! l’Economie était désormais guidée par cette idée de partage et d’équité ... dur le réveil ! nous en sommes encore loin mais des hommes et des femmes de bonne volonté y travaillent...

Quand les chrétiens disent  à chaque Eucharistie :

« Viens, Seigneur Jésus »,  c’est pour appeler de toutes nos forces ce jour où,  des quatre coins du

monde, nous ne ferons plus qu’un seul Corps...

Que ce soit notre dernier mot (... celui de la Bible !)

Pas encore de quoi nourrir la grande foule des déçus  !

Pas de miracle sans partage !

il va falloir y penser sérieusement ...

MERCI (et pardon) aux talentueux humoristes auxquels j’emprunte les dessins (en particulier pour les birds) qui ne sont pas responsables des textes des bulles dans ces lettres-hebdo. 

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