À TABLE !
À TABLE !
À TABLE !
Nous sommes TOUS invités à la table du Seigneur !
Jésus nous fait comprendre que nous sommes tous des V.I.P dans le Royaume de son Père. Reste à savoir si nous sommes de ceux qui dédaignent son invitation, de ceux qui se croient trop occupés pour y répondre, de ceux qui osent se mettre à table avec des mains et des habits sales ou de ceux qui s’en réjouissent en s’excusant d’arriver les mains vides mais qui font de leur mieux pour habiller leur coeur d’amour et de gratitude.
jeudi 19 octobre 2017
FIN
En ce temps là....
pour les repas festifs ( des noces, par exemple, comme dans cette parabole ) l’habit de fête était de rigueur . Le maître de maison veillait à ce qu’on aie lavé les pieds des invités, lesquels devaient se laver les mains (ils mangeaient avec) ; l’usage était même de parfumer la tête des invités de marque comme le fit Marie-Madeleine pour Jésus.
Dimanche 15 octobre 2017
Is 25,6-10a. / Ps 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6. / Philip. 4,12-14.19-20. / Mt 22,1-14.
Le vin réjouit le cœur de l’homme,
le pain nourrit le corps de l’homme
Si la bénédiction de ces deux aliments avant de se mettre à table reste un geste de gratitude, elle est incontournable quand les repas sont sacrés comme celui de la Cene qui reprend le rituel de la
Paque juive que les hébreux mangèrent dans la hâte
avant de quitter l'Égypte pour être délivrés de
l'esclavage
Manger est un acte vital !
mais n’est-il pas aussi un acte intimement lié au Sacré ?
L’Homme ne vivra pas seulement que de pain
mais de toute parole sortant de la bouche de Dieu !
En hébreu, manger se dit Okbel :
Dieu se donne en totalité .
parce que celui qui nourrit, qu’il soit cultivateur ou
cuisinier, ne peut donner que ce qu’il reçoit de la Nature
Quand le Temple de Jérusalem a été détruit,
la table familiale devint l’autel du Temple et la cuisine
son sanctuaire ; la Cacheroute (*), s’efforça de nourrir
physiquement et spirituellement le peuple juif éparpillé
dans la diaspora faisant de tout repas un rituel sacré en
communion avec son créateur
On appela ce repas pris en commun, agape, (tiré du
grec agapê ) ou CHARITÉ le troisième stade de l’AMOUR après l'amour physique ou éros et l'amour AMITIÉ ou philia),
la leçon du désert
...il suffit de se rappeler le pain du ciel, la manne, qui a nourri
Israël pendant sa traversée du désert, en route vers la Terre Promise,
ce pays où ruissellait le lait et le miel (celui des abeilles sauvages
aujourd’hui en danger de disparaître et peut-être nous avec elles ...)
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l’image
à la cantine ...
C’est la leçon du désert, pour ne jamais oublier l’action de Dieu, en bénissant notre nourriture.
C’est aussi l’image du repas que Jésus a choisi pour se rendre présent dans le pain (*) rompu à partager entre tous...
et quand il fera ramasser les restes en fin de repas après avoir nourri miraculeusement la foule, ...
ne peut-ont y voir aussi une leçon pour notre société de gaspillage qui ruine notre Terre
Devine qui vient
diner ce soir ?
Les premiers chrétiens aimaient se réunir
après le culte, pour manger ensemble (Actes 2 : 46).
Manger ensemble est une façon de rester en lien avec les autres, un aspect important dans nos sociétés quand les liens familiaux et sociaux ont tendance à se distendre
Même si les repas traditionnels (mariages, réveillons de Noël ou de la St Sylvestre par exemple) sont parfois appréhendés comme des occasions de se revoir mais aussi de régler, accessoirement, de (vieux) comptes, ils font partie le plus souvent des moments forts de nos vies, auréolés de la magie des grandes fêtes
« À TABLE ! »
Ce cri, qui a si longtemps réuni parents et
enfants autour de la table, résonnerait, parait-il,
de moins en moins au sein des familles qu’elles
soient traditionnelles, monoparentales ou recomposées .
Le plateau télé remplacerait de plus en plus la table familiale et donc la seule occasion, parfois, de se parler en partageant ce temps privilégié
...si toutefois les smarphones restent dans les poches. !
... social.
Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger...
Avons-nous rompu ce lien avec la création en ne mangeant plus les produits de la terre et du travail des hommes sans qu’ils soient assaisonnés de pesticides, conservateurs et additifs chimiques peu rassurants pour notre santé ?
Du prestigieux champagne aux plus belles étiquettes de nos fromages, nous ne comptons plus ce que nous devons, comme spécialités culinaires, breuvages et autres liqueurs, au travail et à l’ingéniosité de ces hommes et femmes de prières, moines et moniales qui devaient nourrir les abbayes avec ce que Dieu mettait à leur portée dans leur jardin ou dans leur vigne
Nous sommes TOUS invités à la table du Seigneur !
disait le Pape François aux fidèles qui se pressaient à son audience ...
«Répondons à son invitation et, le cœur humble et contrit, approchons-nous sans crainte afin de recevoir les bienfaits de sa miséricorde et de la vivre
avec nos frères. »
COIN PRIÈRE
CLIN DIEU
Où sont passés tes invités , Seigneur ?
le Christianisme n’est pourtant pas une religion dépassée ... elle a juste besoin d’une révolution ! pas celle qui coupe les têtes mais un retour à la case départ, à la source...
C’est ce que le Christ voulait et veut donc toujours : une Eglise qui s'ouvre ! et que nous ouvrions grand nos coeurs, grandes nos portes, grande notre générosité ! Yalla !
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(*) Le pain était alors l'aliment incontournable : manger le pain (leḥem en hébreu), voulait dire aussi prendre son repas (ce qui donne son sens au donne-nous notre pain quotidien... dans le Notre Père, que prient aussi
ceux qui ne mangent que du riz.
Peut-on parler d’alimentation,
sans aborder son aspect culturel, économique, environnemental et
obésité
ou rien ?
Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau
(*règles alimentaires ,discipline de vie , basée sur les décrets divins : « Tu ne feras pas cuire le chevreau dans le lait
de sa mère » (Exode). et « vous ne consommerez pas le sang dans toutes vos demeures, ni de l’oiseau, ni de l’animal terrestre » (Lévitique)
Un esprit de fraternité et d’entraide que l’on retrouve dans les repas paroissiaux et que les parcours ALPHA savent très bien reproduire...
CLIC sur l’image
Mais manger deviendrait, dit-on, de plus en
plus dangereux ...
casher, halal, sans gluten, vegan... un casse-tête pour la maitresse de maison
mais pour les judeo-chrétiens et les païens convertis ...l'important était-il de respecter la torah et la cacherout ou d'aimer Dieu et son prochain comme soi-même ? puisque c'est dans cette mitzva (Bonne Action) que se résume La Loi pour Jésus ?
Comment s’aimer sans apprendre à se connaître, et comment se connaître vraiment sans se rencontrer pour échanger ?