FIN

En ce temps là....

pour les repas festifs ( des noces, par exemple, comme dans cette parabole ) l’habit de fête était de rigueur . Le maître de maison veillait à ce qu’on aie lavé les pieds des invités, lesquels devaient se laver les mains (ils mangeaient avec) ; l’usage était même de parfumer la tête des invités de marque comme le fit Marie-Madeleine pour Jésus.

Le vin réjouit le cœur de l’homme,

le pain nourrit le corps de l’homme

Si la bénédiction de ces deux aliments avant de se mettre à table reste un geste de gratitude, elle est  incontournable quand les repas sont sacrés comme  celui de la Cene  qui reprend le rituel de la

Paque juive que les hébreux mangèrent dans la hâte

avant de quitter l'Égypte pour être délivrés de

l'esclavage

Manger est un acte vital !

mais n’est-il pas aussi un acte intimement lié au Sacré ?


L’Homme ne vivra pas seulement que de pain

mais de toute parole sortant de la bouche de Dieu !

En hébreu, manger se dit Okbel  :  

Dieu se donne en totalité .

parce que celui qui nourrit, qu’il soit cultivateur ou

cuisinier, ne peut donner que ce qu’il reçoit de la Nature


Quand le Temple de Jérusalem a été détruit,

la table familiale devint l’autel du Temple et la cuisine

son sanctuaire ; la Cacheroute (*), s’efforça de nourrir

physiquement et spirituellement le peuple juif éparpillé

dans la diaspora faisant de tout repas un rituel sacré en

communion avec son créateur 


On appela ce repas pris en commun, agape, (tiré du

grec agapê ) ou CHARITÉ le troisième stade de l’AMOUR après l'amour physique ou éros  et l'amour AMITIÉ ou philia),


                la leçon du désert


...il suffit de se rappeler le pain du ciel,  la manne, qui a nourri

Israël pendant sa traversée du désert, en route vers  la Terre Promise,

ce pays où ruissellait le lait et le miel (celui des abeilles sauvages

aujourd’hui en danger de disparaître et peut-être nous avec elles ...)

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l’image

à la cantine ...

C’est la leçon du désert, pour ne jamais oublier l’action de Dieu, en bénissant notre nourriture.


C’est aussi l’image du repas que Jésus a choisi pour se rendre présent dans le pain (*) rompu  à partager entre tous...


et quand il fera ramasser les restes en fin de repas après avoir nourri miraculeusement la foule, ...

ne peut-ont y voir aussi une leçon pour notre société de gaspillage qui ruine notre Terre 

Devine qui vient

diner ce soir ?

Les premiers chrétiens aimaient se réunir

après le culte, pour manger ensemble (Actes 2 : 46).

Manger ensemble est une façon de rester en lien avec les autres, un aspect important dans nos sociétés quand les liens familiaux et sociaux ont tendance à se distendre

Même si les repas traditionnels (mariages, réveillons de Noël ou de la St Sylvestre par exemple)  sont parfois appréhendés comme des occasions de se revoir  mais aussi  de régler, accessoirement, de (vieux) comptes, ils font partie le plus souvent des moments forts de nos vies, auréolés de la magie des grandes fêtes

« À TABLE ! »


       

         Ce cri, qui a si longtemps réuni parents et

enfants autour de la table, résonnerait, parait-il,

de moins en moins au sein des familles qu’elles

soient traditionnelles, monoparentales ou recomposées .


Le plateau télé remplacerait de plus en plus la table familiale et donc la seule occasion, parfois, de se parler en partageant ce temps privilégié

...si toutefois les smarphones  restent dans les poches. !



         ... social.

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger...

Avons-nous rompu ce lien avec la création en ne mangeant plus les produits de la terre et du travail des hommes sans qu’ils soient assaisonnés de pesticides, conservateurs et additifs chimiques peu rassurants pour notre santé ?

Du prestigieux champagne aux plus belles étiquettes de nos fromages, nous ne comptons plus ce que nous devons, comme spécialités culinaires, breuvages et autres liqueurs, au travail et à l’ingéniosité de ces hommes et femmes de prières, moines et moniales qui devaient nourrir les abbayes avec ce que Dieu mettait à leur portée dans leur jardin ou dans leur vigne

Nous  sommes TOUS invités à la table du Seigneur !

disait le Pape François aux fidèles qui se pressaient à son audience ...

«Répondons à son invitation et, le cœur humble et contrit, approchons-nous sans crainte afin de recevoir les bienfaits de sa miséricorde et de la vivre

avec nos frères. »

COIN PRIÈRE

CLIN DIEU

Où sont passés tes invités , Seigneur ?

le Christianisme n’est pourtant pas une religion dépassée ... elle a juste besoin d’une révolution ! pas celle qui coupe les têtes mais un retour à la case départ, à la source...

C’est ce que le Christ voulait et veut donc toujours : une Eglise qui s'ouvre ! et que nous ouvrions grand nos coeurs, grandes nos portes, grande notre générosité !  Yalla !

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(*) Le pain était alors l'aliment incontournable : manger le pain (leḥem en hébreu), voulait dire aussi prendre son repas (ce qui donne son sens au donne-nous notre pain quotidien... dans le Notre Père, que prient aussi

ceux qui ne mangent que du riz.

Peut-on parler d’alimentation,

sans aborder son aspect culturel, économique, environnemental et

obésité

ou rien ?

Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau

(*règles alimentaires ,discipline de vie , basée sur les décrets divins : « Tu ne feras pas cuire le chevreau dans le lait

de sa mère » (Exode). et « vous ne consommerez pas le sang dans toutes vos demeures, ni de l’oiseau, ni de l’animal terrestre » (Lévitique)

Un esprit de fraternité et d’entraide que l’on retrouve dans les repas paroissiaux et que les parcours ALPHA savent très bien reproduire...


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Mais manger deviendrait, dit-on, de plus en

plus dangereux ...


casher, halal, sans gluten, vegan... un casse-tête pour la maitresse de maison

mais pour les judeo-chrétiens et les païens convertis ...l'important était-il de respecter la torah et la cacherout ou d'aimer Dieu et son prochain comme soi-même ? puisque c'est dans cette mitzva (Bonne Action) que se résume La Loi pour Jésus ?

Comment s’aimer sans apprendre à se connaître, et comment se connaître vraiment sans se rencontrer pour échanger ?