Il était une fois…

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les Philistins

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Il est écrit que Dieu ne fit pas prendre, à Moïse, la route du pays des Philistins, bien qu'elle fût plus proche, car Dieu s'était dit qu'à la vue des combats le peuple pourrait se repentir et retourner en Égypte…(exode13.17).

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.On suppose que les Philistins , venus de la mer depuis la Crète moderne, se sont fixés, après leurs affrontements avec les Égyptiens, sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans cette région longeant la Méditerranée, l'actuelle bande de Gaza.

et donc ni plus ni moins légitimes que les hébreux à se revendiquer propriétaires de Canaan.

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Les récits bibliques reprennent parfois vie grâce à l'archéologie en posant de nouvelles questions...

Jacob résiste et ne le laisse pas repartir sans avoir reçu sa bénédiction … L’ange le blesse alors à la hanche pour qu’il garde le souvenir de ce combat et

change* son nom Jacob en

Isra-EL ( Dieu prévaut ou (littéralement lutteur avec Dieu) Par extension, les

"enfants d’Israël" deviendront le "peuple d’Israël"

Canaan

À Canaan vivaient les Cananéens,  peuple sémitique de l'Antiquité (païen, adorateur de Baal), que Josué et les tribus d'Israël durent combattre avant de s’y installer mais aussi :

C'est ainsi que le peuple de Goliath, celui des Philistins, jusqu'alors introuvable (et peut-être éliminé) a été découvert dans la ville d'Ashkélon, 2500 ans plus tard... or ces fouilles , effectuées dans le sud, ont révélé que ces squelettes de Philistins étaient... très grands.

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Une découverte qui confirmerait le récit biblique du fabuleux exploit de David, le petit berger juif  terrassant le géant philistin Goliath.

La Bible est une magnifique histoire d'amour sans cesse  contrariée par la faiblesse humaine.

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Ce territoire de Canaan passera ensuite entre de nombreuses mains, des Arabes aux Britanniques en passant par les Croisés et les Ottomans, avant que l’État d’Israël ne soit fondé en 1948.

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À sa sortie d’Egypte, le peuple hébreu* libéré de l'esclave,

(*ce même peuple qui sera désigné plus tard comme le peuple juif, de l'hébreu Yehūdī (de la tribu de Juda , Judéen, Juif ),

guidé par Moïse (ce héros, qu'on ne présente plus, élevé avec le fils du pharaon de l’époque mais enfant de la tribu de Lévi, à qui l’on doit les Dix commandements, excusez moi du peu ...)

traverse le désert, en direction donc de cette Terre promise, située sur la côte orientale de la Méditerranée, délimitée par le Jourdain et le mont Liban, qui relie l'Égypte à la Mésopotamie.

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Le 11 novembre 1975, l'artiste franco-italien, Herbert Pagani écrivait ce magnifique Plaidoyer pour ma terre .... à partager sans modération

Des ennemis en veux-tu en voilà ...  version express

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Juifs et  Philistins (d’où le nom Palestiniens a été tiré) se disputent donc ce territoire ... mais l'avantage  venait toujours de la protection de l'Eternel qui n'a pas besoin d'armes  sophistiquées mais d'une simple  mâchoire d'âne avec Samson (Livre des Juges 15.15) ou bien une simple fronde avec David face au géant Goliath (Samuel 17.49).

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Un avantage que le peuple élu perdra chaque fois qu'il s'écartera de la volonté du Seigneur . L'élection est aussi une responsabilité ; les prophètes se succèderont pour faire  l'éducation du peuple de Dieu. Leur rôle est de l'empêcher de lui être infidèle et de remplir sa mission (comme Jonas avec Ninive, Daniel avec Nabuchodonosor, roi de Babylone...)

Même quand le coeur de  la résistance juive, son sanctuaire, le temple de jérusalem est détruit par les soldats de Titus, en 70 après JC obligeant les juifs à s'exiler en quittant Israël ;  ce  ne sera pas la fin du judaîsme ;

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la Diaspora, c’est-à-dire la dispersion des Juifs va s'organiser grâce au mouvement rabbinique des Pharisiens  pour pérenniser cette religion de prière et de charité sans jamais renoncer  à l'idée de revoir Jérusalem

Ce voeu , "l'an prochain à Jérusalem" continuera de résonner dans leurs prières jusqu'à ce que l'état d'Israël renaisse de ses cendres  après la terrible catastrophe ou  Shoah en hébreu, c'est-à-dire l'entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie.

l'impasse

Quand la création  de l'Etat d'israel s' impose dans cette région du Moyen-Orient sous mandat britannique, elle fait l'objet d'une résolution de l'Organisation des Nations unies (ONU) en novembre 1947 qui prévoit la création de deux États, un juif et un arabe, dénommés Israël et Palestine et fait de Jérusalem une enclave administrée par l'ONU.

Mais la Ligue arabe refuse catégoriquement. Pas question de reconnaitre un état juif  ... cette  proclamation sera suivie  par le déclenchement d'un conflit armé qui opposera  le nouveau pays à ses voisins arabes qui l'encerclent.

Give Peace A Chance Donne une chance à la PAIX

(Instaurons la Paix dans ce monde), Deux, un deux trois quatre ...tout le monde parle (...)

This-ism, that-ism, is-m, is-m, is-m. Bla bla bla and bla bla bla 

Allez, tous ensemble : instaurons la Paix  C'est parti…

Après l'attaque surprise des arabes dans la guerre du Kippour, (il y a 50 ans) Israël, vainqueur,  a remodelé ses frontières, (son extrême droite encourageant les colons à les étendre sans que des sanctions soient prises à leur égard) et repoussé  la possibilité  d'une coexistence pacifique avec un état palestinien tant qu'une reconnaissance totale de tous ses voisins arabes n'aura pas ratifiée l'existence de l'état d'Israël.

La bande de Gaza, cette "prison à ciel ouvert", en fait aussi les frais et  va payer le prix fort les crimes  du Hamas ; 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et subit  déjà une insécurité permanente que lla victoire du Hamas aux élections a encore compliqué.

Un Hamas soutenu sans ambiguité et armé par l'Iran, le principal ennemi d'Israël aujourd'hui (mais pas que...les intérêts en jeu ne sont pas que locaux) avec son bras armé au Liban, le Hezbollah,  qui met en danger les libanais déjà bien éprouvés.

Dès la Genèse, dans son alliance avec Abraham, le père du monothéisme,  l’Eternel l’avait désigné comme la Terre promise, (un pays où coulent le lait et le miel) et promis à sa descendance qui devait être aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel  ;

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* Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël ; car tu as jouté (כִּי־שָׂרִית) contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort. 

Is-raël

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La promesse divine sera confirmée par la suite  à son petit fils Jacob dans une mystérieuse et symbolique confrontation. Une nuit, Jacob rencontre un inconnu (un ange, envoyé de Dieu) qui l'oblige à se battre avec lui.

mais ceci n’est pas un conte de fée, c’est l’Histoire d’un pays si petit sur la carte qu’il pourrait être considéré comme un strapontin à l’échelle de la grande salle de spectacle qu’est devenu notre Monde, pour ceux qui se croient à l'abri derrière leurs écrans...  

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Pour comprendre l’histoire de ce petit pays, il faut remonter le temps à l'épopée biblique ;  il s’appelait alors Canaan (du nom de Canaan, fils de Sham et  donc petit-fils de Noé).

La terre promise

mais Sarah, son épouse était stérile (d'où la première naissance d'Ismaël, le fils qu'il a avec sa servante Agar puis le miracle du fils légitime de la promesse, Isaac (futur père de Jacob) qu'il aura avec Sarah ; bref, d'abord une histoire de famille ? de "frères" ennemis ? ou plutôt d' héritage ...resté dans l'indivision.

Cette nouvelle attaque surprise meurtrière avec prise d'otages, qui s'ajoute à l'escalade de la violence partout dans le monde, nous plonge dans une tristesse abyssale à laquelle risque de succéder, comme souvent, une colère difficile à gérer pour Israël qui ne peut pas renoncer à se défendre tant qu'une organisation terroriste comme le Hamas aura pour but, clairement déclaré, d'éradiquer l'état juif.