Que cette nouvelle année soit pour  chacun(e) une invitation à faire de son mieux et à grandir pour le bien de tous, sans rien attendre d'autre que de sentir le

     Pour beaucoup, la gueule de bois ne doit rien aux lendemains de fêtes mais à ce désarroi devant la folie des hommes, les come-back fascisants, l'escalade de la violence et les débordements d'une nature incontrôlable..

la Providence,

un Clin-Dieu !?

Il y a deux façons de vivre sa vie, disait Einstein : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle.

     Si le paradis est un mythe, l'enfer* des hommes n'en est pas un ; ils  creusent, eux-mêmes, ce tunnel sans issue dans lequel notre Humanité pourrait se perdre si elle se laisse piéger.

(*du latin infernus : qui est en dessous)

     Même si notre foi est  mise à rude épreuve et nos rêves souvent déçus ... gardons le cap sur l'Espérance.

      Nous avons tous une conscience (au moins celle d'exister) et dans ce monde qui se veut rationnel et ne lit pas ou plus la Bible,  beaucoup, même sans le savoir, ont hérité de son message : il est encore écrit en actes et en paroles dans  chaque élan de solidarité, chaque geste de confiance, d'amitié et de générosité, qui répond au clin d'oeil de son Amour ...

c'est  l'oeil de la Providence ...  

Mais la bonne nouvelle du  nouveau Testament nous apprend que les enfers se sont vidés et les portes du paradis entr'ouvertes un matin de Pâques quand l'Amour a vaincu la Mort..

Quand nous sommes déconcertés par les aleas de nos vie, rappelons-nous que les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, ses chemins ne sont pas nos chemins

et comme le dit Maurice Zundel : Il apparaît autant que nous le laissons transparaître; il est inutile de le démontrer, il s'agit de le montrer.  

     Les décos sont rangées, les illuminations s'éteignent... terminée la bulle festive  ! le quotidien d'une actualité, qui ne l'est pas, nous rattrape, lancinante.

Que la chance existe ou pas, on peut penser que le hasard fait parfois bien le choses

ou aussi espérer que ce hasard c'est Dieu qui se promène incognito

Pourquoi ne pas faire confiance à Celui qui peut calmer les tempêtes, celui qui nous a donné la vie ...  et prier ? Chacun de nous n'est-il pas déjà un miracle ?

     Doit-on rester sur le qui vive, prêts à en découdre comme le  chat, le poil hérissé,

.

arc-bouté pour dissuader toute menace d'agression,

chercher à conjurer sa peur en crachant sa colère,

ou faire le dos rond en attendant, confiants, que la tempête soit

calmée ?

Mon Dieu, donne-nous la sérénité d'accepter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l'être et la sagesse de discerner entre les deux.

Ces Mages le cherchèrent en vain à Jérusalem, dans un palais, pour tomber à genoux devant un bébé couché sur la paille d'une mangeoire, à Bethléem . Dieu est rarement là où nous l'attendons et si difficile à concevoir qu'Il s'est fait homme pour se rendre plus accessible et ... quand Jésus s'adresse à ses disciples en leur demandant s'ils veulent le suivre, Pierre répond pour nous :

Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle !

L’Œil de la Providence est aussi un symbole qui  figure en bonne place dans les loges maçonniques ; l'oeil vigilant de Dieu, (même quand Il est exclu des débats) entouré des rayons de lumière représentant l'illlumination et la connaissance.

Dans l’hindouisme et le bouddhisme, l’Œil de la Providence est parfois interprété comme le troisième œil, celui qui voit au-delà du domaine physique.

Dans la mythologie égyptienne, le symbole de l’œil représentait l’œil d’Horus, dieu censé avoir des pouvoirs de guérison et conjurer le mal.

On le trouve au verso du billet d’un dollar aux États-Unis, symbole des principes fondateurs du pays et l’idée que Dieu veille sur la nation.

puis il descendit seul sous cette voute sombre, et quand il fut assis sur sa chaise dans l'ombre et qu'on eut sur son front fermé le souterrain, l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn !

On dit souvent que les yeux sont « le miroir de l’âme ». Or des chercheurs québécois seraient en train d’en faire la preuve scientifique. En examinant la rétine des enfants, ils pensent bientôt pouvoir détecter les risques de développer la schizophrénie et d’autres maladies mentales. On utilise l’oeil comme miroir du cerveau, disent-ils, pour capter l’information dans la rétine un peu comme ce qu’on fait avec l’électrocardiogramme.

     En cette période de voeux, je nous souhaite d' expérimenter le

clin-Dieu de cette Providence que mon curé, Pierre Aguila,  renomme « Dieucidence » dans un ces petits livres passionnés (*)   dont sa foi contagieuse a le  secret ; une Providence qui peut transformer le mal en bien, qui écoute notre prière, même muette, quand elle vient du plus profond de notre coeur,  même si elle n'est pas exaucée au moment où on le voudrait, même d'une manière à laquelle on ne s'attend pas.

(*)  Vous avez dit Providence ? chez Artège

C'est pourquoi :

Dans des oeuvres de l'art chrétien, l’Œil de la Providence est souvent représenté dans le triangle de la Sainte Trinité et symbolise  l'omniprésence de Dieu (sa capacité d'être présent  en plusieurs lieux simultanément. et de tout voir).

(Si l'espérance t'a fait marcher plus loin que ta peur, tu auras les yeux levés, alors tu pourras tenir jusqu'au soleil de Dieu... )  

c'est la leçon de l'Epiphanie, célébrée ce week-end, celle de ces astronomes qui  suivaient "l'étoile"; elle les a menés à destination, au lieu de l'alignement prophétique des constellations qui annonçait la naissance d'un roi; et pas n'importe lequel ! le roi des rois ! le prince de la Paix !

regard aimant de Celui pour qui chacun est unique parce

tout homme est une histoire sacrée !

La Providence ne se manifeste pas forcément dans un miracle spectaculaire  mais le plus souvent comme un clin d’œil du ciel qui nous interpelle, un signe divin inespéré que nous n’osons pas reconnaître comme tel, que nous n’attendions pas mais bouleverse l’instant et nous suspend un moment (toujours trop bref), hors du temps, heureux et paisible, comme un enfant que l'on berce.