Douter de l’existence de Dieu pour le chrétien, ce serait renoncer à un AMOUR qui le précède, qui l’accompagne et qui l’attend, à cette étincelle divine en chacun de nous toujours prête à rallumer le bonheur de vivre,
à croire que rien n’est jamais perdu, qu’il n’y a pas de fatalité,
que le meilleur est toujours à venir ...
Le monde irait-il mieux en éliminant les religions ? c’est ce que préconisent certains
parce que, loin d’être garantes de la paix, les religions continuent de servir de prétexte à des conflits sanglants hâtivement perçus comme religieux ou identitaires alors que
les enjeux sont politiques et économiques.
Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu n’était pas plus évident à l’époque de Jésus et notre humanité se construit si lentement...
mais peut-on balayer tout le BIEN que
le christianisme a suscité et continue de
faire parce que le MAL fait plus de
bruit ?
Toutes les religions ne se valent pas, elles doivent d’abord nous aider à découvrir, non seulement, l'être humain mais l’être spirituel qui est en nous !
Pourquoi serait-il insensé de croire à un évènement sur lequel repose la foi chrétienne depuis deux mille ans s’il cultive notre espérance de changer ce vieux monde qui se radicalise ou s’étiole devant ses écrans ?
Peut-être avions-nous seulement envie d’y croire ? mais non ! les apôtres furent les premiers surpris par la résurrection de Jésus; c’est plutôt dans l’incrédulité de Thomas que nous nous reconnaissons surtout quand notre planète continue de tourner avec ses souffrances et son lot d’injustices sans que Dieu semble intervenir...
C’est pourquoi nous avons entendu tant de fois dans la Bible et de la bouche des successeurs de Saint Pierre, ce
‘‘N’ayez pas peur !’’
Peur de n’être pas comme les autres ?
Peur d’être traité de Bisounours ?
Ce furent les premiers mots de ce grand pape que fut Jean-Paul II qui venait d’être élu faute de pouvoir départager les deux cardinaux italiens qui n’avaient pu recueillir la majorité … quel clin dieu !
C’est ainsi, dans l’Ancien testament, que Dieu s’adressait à ses prophètes quand ils s’approchaient de Lui ,
‘Shalom, Salam, Paix !’
C’est ainsi, dans les Évangiles, que Jésus rassure ses disciples quand il réapparait après sa résurrection en leur donnant sa PAIX !
Mais comment se débarrasser des idées préconçues et des images caricaturales que les religions ont parfois fait naître ?
Pour s’affranchir de notre
peur de l’inconnu, trouver
un sens à notre vie,
retrouver l’estime de soi,
sans jamais trahir nos valeurs, il ne faut
pas laisser le doute nous priver d’espérance ni attendre de Dieu qu’il fasse le boulot à notre
place !
L’éducation de ce Père céleste, comme devrait l’être celle de tous les parents, est basée sur l’amour, beaucoup d’amour : celui qui apporte la confiance, qui vous fait sentir en sécurité , sur qui vous savez toujours compter, qui apprend à ses enfants à grandir et même à se passer de lui pour en faire des êtres responsables ...
Les chrétiens voient en Jésus le visage invisible de l’Eternel parce qu’ils ont trouvé dans sa vie et ses paroles, dans sa mort et sa résurrection le trésor de
la miséricorde : cet amour infini qui pardonne et n’exclut personne et fait de la solidarité, une exigence et plus seulement de l’assistanat...
La recette du bonheur, nous l’avons !
c’est l’ingrédient principal qui
manque le plus souvent : l’AMOUR
D’après les neurosciences, la foi
générerait de la sérotonine, un
neuromédiateur qui procure une
sensation de bonheur ; l’imagerie
révèle la mobilisation de toute une
zone cérébrale dans les moments
d’intense méditation.
Que l'on y croit ou non, le Bon Dieu serait-il donc présent dans nos capacités cognitives ordinaires ?
Prier c’est exaucer Dieu disait André Frossart,
ne prions pas Dieu de faire un miracle, soyons le miracle !
Si croire en Dieu c'est avant tout et par dessus tout vouloir qu'il existe… alors il faut
prier comme si tout dépendait de Dieu et agir comme si tout dépendait de nous.» (St Anselme)
COIN PRIÈRE
« Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire c’est-à-dire ma ration quotidienne de peur
que dans l’abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ?
Ou que, dans la pauvreté je ne dérobe et ne m'attaque au nom de mon Dieu. » (Proverbes 30:8-9)