Jésus et les FEMMES
Jésus et les FEMMES
L’Homme qui aimait les FEMMES
L'attitude de Jésus envers les femmes est si inhabituelle, si surprenante et même scandaleuse que les disciples s'en étonnent : « Comment, se disaient-ils, peut-il parler avec une femme ?» ou « Comment peut-il se laisser toucher par une pécheresse ? »
mercredi 7 mars 2018
En effet, d'abord, contrairement aux interdictions rituelles Jésus adresse la parole aux femmes. Il les considère ainsi comme des personnes à part entière. Il leur confère égalité et dignité. Il les appelle par leur nom.
Plus extraordinaire encore,
les interlocutrices de Jésus sont fréquemment des étrangères, telle la « grecque d'origine syro-phénicienne » dont il guérit la fille. Et surtout, la Samaritaine, appartenant à cette nation « avec qui les Juifs n'avaient pas de rapports ». La scène de cette rencontre, longuement racontée par Jean, est significative. Non seulement cette femme vient d'un peuple méprisé, mais c'est une femme de mauvaise vie. Jésus ne se contente pas de converser avec elle; il lui demande à boire. Et cette demande renverse les rôles : le Maître devient celui qui a besoin de sa créature. Mieux : c'est à cette femme aux six « maris » qu'il révèle qui il est le Messie, et qu'il explique le culte nouveau, « en esprit et en vérité ». Cette confiance transforme la Samaritaine. Elle « laisse là sa cruche » et devient la première prosélyte militante :
« Bon nombre de Samaritains crurent Jésus, Sauveur du monde, sur l'attestation de cette femme. »
les hommes n'oublient-ils pas souvent la suite ? :"... Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise" Éphésiens ; chap 5 , v 22 - 28
Jésus est si proche des femmes que c'est avec elles, comme elles, qu'il s'attendrit. Dans cette époque de valeurs viriles, il ne craint pas de manifester une sensibilité qu'on dirait féminine. Remarquant les « filles de Jérusalem» qui se battaient la poitrine et se lamentaient sur lui », il déclare : « pleurez sur vous-mêmes ».
"Ému de compassion " par la veuve de Naïm qui avait perdu son fils unique, il le ressuscita. « Voyant pleurer Marie », soeur de Lazare, « il éprouve un frémissement intérieur et un trouble . Et lorsqu'il entrevoit les malheurs de la fin du monde,
c'est sur les souffrances des femmes qu'il s'apitoie ... Est-ce cette pitié qui le pousse
à guérir si souvent des femmes ? La belle-mère de Simon, les femmes qui l'accompagnaient, Marie, Jeanne, Suzanne, l'hémoroïsse qui, depuis douze ans, souffrait de pertes de sang », la fille de la « possédée d'un esprit impur » et, un jour
de sabbat, la femme infirme courbée depuis dix-huit ans .
Mais la guérison est plus encore spirituelle que médicale. Thaumaturge divin, Jésus est surtout le Dieu qui pardonne. Les pécheresses autant sinon plus que les pécheurs, sont ses préférées. C'est une telle femme qu'il donne en exemple à Simon, le pharisien, car, en l'oignant d'une huile parfumée, « elle a donné de grandes preuves d'amour ». Et il dit à cette pécheresse comme à la Samaritaine : « Tes péchés te sont remis ... Ta foi t'a sauvée, va en paix. » Scandalisant les justes hypocrites, avec une clairvoyance malicieuse, il les renvoie à leurs propres fautes. Souvenons-nous de l'épisode de la femme adultère. Aux scribes questionneurs répondent son silence et
la fameuse répartie : « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. » Et, à la femme : « Moi non plus, je ne te condamnerai pas. Va, et désormais, ne pèche plus. »
Souvent enfin, ce sont des femmes que Jésus propose en modèles à ses contemporains : la Samaritaine, la pécheresse aux longs cheveux, la
« veuve indigente » et l'obole qu'elle a pris sur son nécessaire; Marie qui « a choisi la meilleure part » : écouter le Seigneur; l'hémoroïsse et la Cananéenne à la foi débordante ...
Si, donc, le christianisme a longtemps manifesté une méfiance plus ou moins grande à l'égard des femmes, si trop souvent, il limite encore leurs fonctions et leur influence, telle n'était pas l'attitude du Christ.
Albert Samuel
dans "Les femmes
et les religions",
Il a dit aussi
Ce que femme veut , DIEU le veut !
dit un proverbe peut-être ironiquement, mais
si les femmes s’unissent pour la PAIX
alors DIEU le voudra aussi.
La paix (la vraie) s’obtient rarement par les armes. Pour un monde sans guerre, ni conflit, on n’a rien inventé de mieux que le respect, l’amour et la tolérance. Fortes de ce constat irréfutable, des milliers de femmes juives, musulmanes, chrétiennes et athées, ont décidé d’unir leurs forces dans un magnifique combat pour la paix en Israël et en Palestine… Des images fortes, belles et pleines d’espoir.
(clic sur la photo)
la prière des mères ...
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