Nous devons souffrir d’être critiqué ou le faire avec bienveillance si l’intention est bonne !

On apprend toujours de ses erreurs...

mais que cette critique soit constructive !

et non une façon déguisée de dévaloriser l’autre ; ce qui ne bénéfice à personne – ni à la société, ni à celui qui est jugé, ni au pseudo juge dont la critique n’est que le fruit de la jalousie ou de la méchanceté.

Il est bien de critiquer si nous le faisons dans un esprit fraternel en acceptant d’être à notre tour critiqué.

Des critiques constructives entrainent des débats constructifs dont, seuls, peuvent ressortir les solutions constructives pour le bien de tous.

 la critique est aisée mais l’art est difficile, surtout l’art de critiquer.

de quoi je me mêle ...

Comment se permettre de se prononcer en ignorant tous les tenants et aboutissants ?


On juge l’arbre à ses fruits


Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ;

jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne

de bon fruit.

Nos jugements peuvent trahir

nos failles et nos jalousies...

avant de critiquer autrui, il serait honnête de chercher si ce n’est pas en réaction à une frustration

Juger, c’est prendre le risque d’enfermer les autres dans des cases et de manquer d’ouverture d’esprit

il faudrait s’arrêter de coller des étiquettes, de cataloguer, d’enfermer dans des cases ...

Juger une personne ne définit pas toujours qui elle est

mais le plus souvent qui nous sommes !

Juger, c’est ‘‘pointer’’ du doigt les

différences

Un jugement doit être empreint de tolérance, de compassion, dans l’acceptation de l’autre et de ses différences.

sauf si on préfére les occulter plutôt que de remettre

en question ses croyances et ses a priori...


Un sage proverbe amérindien recommande de

ne pas juger un autre avant d’avoir chaussé ses mocassins pendant au moins trois lunes...

et si nous arrêtions au moins de juger à tort et à travers ?

Jugement dernier

mais nous devrions

*Juger les actes et non les personnes :


*Exprimer clairement son ressenti et non donner un avis tranché


*et réfléchir aux raisons profondes qui

nous poussent à avoir ce jugement

Plus de 30% des français trouveraient prioritairement leur source d’information dans les réseaux sociaux (extraordinaires accélérateurs de rumeurs et fausses nouvelles qui alimentent le syndrome du complotisme)

Ils ne  suivraient l’actualité que dans leur éco-système qui les entretient dans leur mouvance sans jamais écouter ceux qui ne pensent pas comme eux.

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.

Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ;

j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ;

j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli chez vous ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ;

j'étais malade, et vous avez pris soin de moi ;

j'étais en prison, et vous êtes venu me voir !

Le regard et le jugement des autres ne devraient servir qu'à nous permettre de nous améliorer avec pour seul objectif de faire de nous quelqu’un de meilleur .

Autrement dit , il faut proscrire tout jugement de valeur sur une personne d’après son apparence, son origine,  son statut, ses croyances ou son mode de vie  

S’il voyait sa bosse, il tomberait de honte...

Le bossu ne voit jamais la bosse sur son propre dos

Comment peux-tu dire à ton frère, dit l’Evangile :

Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une

poutre dans le tien ?

mais qui ne l’a jamais fait ?

          Si tu te tais, tu te tais par amour ;

         Si tu cries, tu cries par amour ;

Si tu corriges, tu corriges par amour ;

Si tu épargnes, tu épargnes par amour.

Qu’au dedans se trouve la racine de la charité.

De cette racine rien ne peut sortir que de bon

il y a juger et juger ... bien sûr

et  la critique est nécessaire

(du grec kritikos

« capable de discernement »)


St Augustin nous a donné le mode d’emploi :


Aime

et fais ce que tu veux ! 

ne pas oublier la suite ...

(ni les petites lignes en bas d’un contrat)

CLIN DIEU

Quand il nous arrive de juger l’Evangile trop exigeant et notre vie trop difficile,  rappelons-nous que nous ne sommes pas seuls ... Dieu ne nous éprouve jamais au-delà de nos forces !

pour s'inscrire (ou se désinscrire) à la lettre-hebdo (newsletter) contact : Danielle : : clindieu.com@gmail.com

ne  jugez point,

et vous ne serez point jugés !

mais qui ne l’a jamais fait ?

Nombre de proverbes le rappellent :

Le chameau ne voit pas sa propre

bosse, il voit la bosse de son frère.

pour voir ou revoir le

clin dieu précédent,

CLIC sur l’image

COIN PRIÈRE

(bientôt le Carême et l’occasion de redonner toute sa place à la prière...)


Beaucoup imaginent la prière comme le filet du cirque, accueillant l'acrobate qui a raté son numéro : grâce à lui, grâce à elle, le maladroit ne se cassera pas tout à fait la figure !  (Ça ne serait déjà pas si mal !)

Et le « je suis foutu », le « M.... » ou le « Maman» qui accompagnent la chute sont déjà spontanément prière, appel au secours.
 
Si elle n'est pas bouée ultime de sauvetage, la prière n'en est, pas moins « l'admission quotidienne de notre faiblesse »  (Gandhi).
 
Mieux : elle est le fil spécial, le téléphone rouge, le « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » du petit Samuel.
 
Elle est la grappe qui se laisse mûrir au soleil, ce « quelque chose qui dit oui » en nous à Dieu   

   (Claudel). Elle devient louange, joie, lumière.
 

Les sociologues devraient s'en occuper. Elle est, qu'on le veuille ou non, cette frontière qui sépare les hommes en deux camps. Non pas les « bons » et les « mauvais », mais ceux qui savent qu'il y a un plus au-delà de l'horizon et ceux qui l'ignorent. Tierno Bokar, le sage musulman de Bandiagara, disait : « La foi et l'incroyance sont comme deux champs contigus. La prière marque leur limite. Celui qui prie est appelé fidèle, quel que soit le poids de ses péchés. Celui qui ne prie pas est infidèle, quelle que soit la sagesse de sa vie. »

Jacques Loew