Il a raisonnablement besoin de la justice et de la  protection de lois communes pour construire  des relations harmonieuses dans le groupe social ; il peut s'y soumettre par calcul ou par besoin de sécurité mais c'est aussi un être spirituel s'il prend conscience que sa raison d'être ne se limite pas à satisfaire les besoins biologiques de son corps.

Cest là que la religion, plus qu'une institution sociale,  l'aide à sortir de son penchant animal à l'égoïsme et à répondre à son désarroi existentiel ; sa nature ne serait pas seulement naturelle mais surnaturelle car pire que la peur du prédateur chez l'animal, l’être humain découvre la peur devant le néant, la mort  et l’absence de sens.

Dans la nature, la question de la justice ne se pose pas ; chez les lions, le mâle dominant peut dévorer les petits qui ne sont pas les siens, chez les chimpanześ, c'est le mâle le plus fort

La nature fonctionne sur la base de la compétition et de la coopération ; elle connait la reproduction, la prédation, le plaisir, la souffrance, mais ignore ce qu'est le bien et le mal et donc ce qui est juste ou pas.

L’humain n'est peut-être pas, par nature, un ê̂tre juste, mais il est, en  plus de son instinct grégaire, doué de raison et d'une nature spirituelle qui cherche à s'affranchir de sa nature animale.  

Changer la loi et la parité n'a pas eu encore raison des mœurs - les résistances restent fortes  et le sexisme ordinaire continue bien sûr de se manifester - mais les femmes sont désormais entrées en nombre dans la sphère politique et ce n'est pas pour y faire de  la figuration.

Dans le sport aussi , une obsession des autorités sportives internationales a été de « garantir l’équité sportive » en traçant une frontière entre les hommes et les femmes; l'hyperandrogenisme a  refait surface.  (c’est-à-dire le fait de présenter un excès de testostérone)

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D'après Thomas Henry Huxley : La bonté humaine est une fine couche qui recouvre une nature profondément et génétiquement égoïste. Il suffit de gratter un peu pour savoir que les gestes véritablement altruistes sont très rares.

Notre peur du noir étant enfant ne vient-elle pas de notre imagination et de la démesure de son propre esprit ? .  

Au commencement de notre vie, nous sommes tout entier dominés par nos pulsions ; mais l’être humain n’est pas seulement une réalité biologique, c'est une construction sociale qui a d'abord besoin de modèles (papa, maman, superman ...) pour le rassurer.

Sa pensée est d'abord le réceptacle des préjugés de son entourage ; rien d'autre que du  dressage, voulu ou pas, avant de devenir autonome s'il a décidé d'agir  et de penser en fonction de ses choix rationnels.

Nous ne vivons pas dans la nature mais dans un monde culturel, organisé autour d'us et coutumes, de croyances et  des connaissances d’un groupe humain donné.

Avant d'être capable de réfléchir par nous-mêmes, notre pensée est ethnocentrique et sa mesure est celle de la culture dans laquelle nous baignons qui n'est pas forcément la mesure

Un exemple de ce conditionnement est celui de l'homosexuel refoulé dans les cultures où son orientation sexuelle est frappée d’interdit ;  L'obliger à repousser toute tendance homosexuelle dans son inconscient pour ne pas se dévoiler, n’est-ce pas vouloir annihiler toute sa vie amoureuse et sexuelle alors que l'on sait que ce n'est pas un choix délibéré ?  

Toutes les sociétés patriarcales ont intégré la domination masculine comme si c’était une réalité naturelle. en opposant la supériorité de l’homme au  caractère subalterne de la femme ; et (presque) tout le monde a fini par croire qu’elles sont innées et naturelles alors qu’elles sont en fait socialement construites;

La justice, la justice, tu rechercheras. Deutéronome, 16, 20

du Dieu Juste à l'homme juste

« Justification » est un terme juridique utilisé à propos du verdict d’un juge dans un procès; c’est le fait de déclarer innocent un accusé.

La justification est aussi l’acte de Dieu par lequel il pardonne les péchés, et ce, gratuitement, par sa miséricorde, non à cause de nos bonnes oeuvres et (pour les chrétiens) grâce à  la rédemption qu'à travers Jésus, Il a voulue pour nous (Romains 3:23 ; 4:5-6 ; 5:18)

Si Dieu est Amour, Il veut notre bonheur; Il n'est pas juste, Il est la justice même ;

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Être juste pour le croyant, c'est avoir faim et soif de justice, et tout faire dans sa vie pour essayer de trouver grâce devant Dieu et  lui faire confiance quand le malheur nous accable.

qui domine le reste du groupe et quand ils se montrent cruels, ils ne sont ni justes ni injustes, parce qu'ils ne font qu' obéir à la logique de l’espèce.

C'est pourquoi le pouvoir politique a longtemps été une affaire d’hommes mais la donne est en train de changer ..

Pécher en pensée, en paroles, par action ou par omission est le lot de tout un chacun(e) ; et quand l'Eglise demande de respecter l'abstinence sexuelle en dehors de la procréation et de l'amour matrimonial, elle met la barre très haut pour nous hisser vers le ciel... mais  .

Dieu merci,  Jésus n'est pas venu pour juger mais pour nous sauver et nous apprendre à être justes (c'est à dire saints)

du beau, du juste et du vrai dans d'autres cultures que l'on a tendance à juger inférieures.

De qui d'autre aurions-nous hérité ce sens de la justice ? Pourquoi avons-nous le besoin d'être justifié ? Qu'est-ce qu'un juste sinon celui qui  rend à chacun son dû et prend la défense des droits légitimes ? et pour le croyant, celui qui essaie de s'ajuster à Dieu car lui seul est saint

Etre juste, mais comment ?

Qu'est-ce qu'une société juste  ?

Toute inégalité est a priori injuste et peut représenter  une menace sérieuse à la stabilité sociale et politique et même entraver la croissance d'un pays.

Les injustices font le nid des révolutions

La violence contre la violence est-elle juste ?

Là où il y a injustice, le vent de la colère se lève et il suffit d’une étincelle pour que la violence active l’incendie… les  soldats, comme les policiers, sont d’abord des pompiers chargés de fixer le feu pour en arrêter la propagation.

Même si les revendications sont justes, la violence reste illégitime et cela vaut pour les protagonistes comme pour les services de l'ordre à bout de nerfs

De toute façon et en restant pragmatique  : que le criminel ait ou non mérité la mort, la peine de mort est une punition aussi barbare (peut-on  à la fois interdire le fait de tuer tout en s'accordant le droit de le faire ?) ...qu'inutile : la peine de mort n'est même pas dissuasive.

Permis de tuer  ?

Tu ne tueras pas ... ce droit à la vie est le 6éme commandement biblique et dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ;

et pourtant,  l’homicide n’a cessé d’être justifié, dans ̀

la guerre, en situation de légitime défense, ou par la peine

capitale.

reste conjugué au futur ; il va à l'encontre du message évangélique qui a franchi un pas de plus: Aimez vos ennemis - Soyez donc parfaits, comme votre père céleste est parfait !

Choisir la non-violence ce n’est pas refuser le conflit . L’esprit de sédition de Gandi, Mandela ou Martin Luther King pour combattre une loi injuste, qui se prétendait légitime. prouve le contraire ;

mais, au nom de l'Amour de l'Homme, ils n'ont pas considéré la violence comme un recours.

une société où les règles du jeu social sont partagées par tous, où chacun connait et peut exercer ses droits... où chaque divergence reste respectueuse de l'opinion de l'autre en ne la combattant que dans le champ démocratique  

C'est pas juste !

Ce n'est, heureusement, plus la

loi de la jungle depuis que les citoyens ne rendent plus justice eux-mêmes  (œil pour œil, dent pour dent) et que des tribunaux (neutres) s'en chargent .

Une femme normale serait donc définie comme un homme déficient en testostérone, un sous-homme et, en aucun cas  une athlète exceptionnelle.  

Ce n’est pas toujours une protestation contre une injustice flagrante mais le refus (souvent pour les enfants) d’obéir à un interdit ; cela reste une accusation qui cherche à culpabiliser ceux  qui imposent leurs règles en les forçant à se justifier ... (cela peut marcher...à gagner du temps parfois)

mais le sentiment d'injustice, la vraie, est insupportable et si on laisse la colère générée par ce mal-être s’exprimer au travers d’actes destructeurs, ils déclencheront des retours de bâton et une escalade de la violence ...

Il faut trouver une alternative à la violence qui ne résoud rien ;  même verbale elle peut vite dégénérer dans une atteinte grave  aux droits et à la dignité de la personne jusqu'à son intégrité psychique et physique.  Elle doit donc être combattue et n'est pas une fatalité .

Le message de Dieu est clair :

Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l'opprimé, faites droit à l'orphelin,

défendez la veuve.  (Esaïe 1.17)

Comment soutenir l'existence de Dieu devant l'injustice ? mais d’où nous vient cette idée  de justice ?  et comment expliquer tout ce qui fait la beauté de la vie en sachant qu'on doit mourir, sans s’ouvrir à l’espérance et continuer à croire que Dieu écoute celui qui crie vers Lui ...?

le long chemin de ce qui est juste ou pas ...

En fait l’expression hébraïque se traduit par :Tu n’assassineras pas !  ce qui ne concernerait pas l’élimination d’un ennemi à la guerre, la défense contre un agresseur, ni même la peine de mort prononcée à l’encontre d’un criminel

même si les règlements de compte  des "hors la loi" perduront jusqu'à ce qu'ils se soient exterminés tous seuls...

Mais si l'impératif Tu ne tueras pas ...

l'Ègalité des droits homme/femme, c'est

la fin d'un mal,  pas la fin du mâle...

C'est évident ma foi

L'homme au pouvoir

Est un loup pour l'homme qui n'en a pas

Ils sont tous omnibulés par leurs dollars

Au lieu de voir l'individu par la couleur de l'âme

Ou la couleur des larmes

Celles qui quand sonne le drame

Témoignent de la douleur de l'homme

Cette époque se nourrie d'abus

Et puis ton absence nous porte préjudice

Portée disparue

A la recherche de la justice

J'suis là, t'es où?

J'te cherche un peu partout

On m'dit qu't'es là, mais où?

Moi je ne vois que des loups

Oh ouh oh ouh oh

L'homme est un loup pour l'homme

justice

un grand merci (et pardon) aux talentueux humoristes auxquels j’emprunte les dessins ( qui ne sont pas responsables des textes des bulles du clin dieu )   Danielle Haddad

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