Avant de baisser les bras nous passons par une foule d'émotions mais d'abord par la "colère" (clindieu archivé, clic sur les images)
puis le "rien ne va plus" avant le "ras le bol" qui se rapproche insidieusement et dangereusement du burn out...
un cri du coeur récurrent ces derniers temps...
Retour en trois temps avant
l'overdose
terme "bol": qui désignait l"anus".autrement dit "j'en ai ras le cul" ( "j'ai du bol"n'est pas moins vulgaire mais ramène au moins le sourire sur nos visages fatigués).
L'origine de cette expression "ras le bol", viendrait du sens donné au XIIe siècle au
Cette déprime a pris des allures de mal du siècle avec la crise sanitaire ; en particulier chez ceux qui sont très émotivement engagés dans leur travail et qui n'en voient pas le bout : soignants, infirmières, médecins, travailleurs sociaux, enseignants....
Hyperactivité, heures supplémentaires, course contre la montre, sans pause ou presque… épuisement physique et émotionnel qui entraine bientôt détresse psychologique, irritabilité, perte de confiance en soi, consommation de psychostimulants…..
Tous ceux qui traversent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique et donc en état de vulnérabilité. Mais l' épuisement professionnel n'est pas seul en cause ; l'absence de travail aussi pour les chômeurs et pour tous ceux qui ont perdu tout espoir ,
Le désenchantement serait-il en train de pourrir nos vies ? d'après le sociologue Max Weber, il désignerait le processus de recul des croyances religieuses au bénéfice des explications scientifiques...et pour d'autres, j'ajouterais d'un certain scientisme.
Il fait, en tout cas, écho à un sentiment général d'inquiétude.
Qui, en ce moment, n'a pas appelé l'argot à la rescousse pour dire qu'il en a plein le dos, ras la casquette. que la coupe est pleine, et n'a pas ressenti la colère le submerger, celle qui donne envie de partir, de tout quitter, de tout laisser tomber, , de prendre ses cliques et ses claques ? de s'en aller ... mais où aller ?
Des Français, guettés par la dépression, ont de plus en plus de mal à supporter les restrictions imposées par une crise sanitaire qui s'éternise...
La colère, exprimée ou refoulée, peut être l'indicateur de ce mal être, qui deviendra un "burn out" ; c'est à dire un dysfonctionnement qui ne dépend plus de notre simple volonté et doit être soigné ; il faut donc rester optimiste, se prémunir contre le stress, ne pas se surcharger de travail, et savoir se détendre avant de pêter les plombs... une fois de trop.
Se sentir blasé est la pire chose qui puisse nous arriver ; c'est perdre son enthousiasme , sa faculté de rêver, d'être curieux, de questionner; c'est se désintéresser de la vie, ne plus en être qu'un spectateur fatigué plutôt que d'y participer ;
mais la vie n'est-elle pas ce que nous en faisons ? il y aura toujours des murs pour se dresser sur notre chemin ! on peut s'y cogner la tête ou choisir d'en ramasser les pierres pour en faire des armes ...mais aussi construire des ponts !
Heureusement, des esprits sereins cherchent des solutions sans perdre leur temps à des scénarii catastrophe et attendent de chacun des efforts...
Si une fin du monde est programmée, c'est la nôtre.
Rien de nouveau sous le soleil
Dans un climat d'anxiété, on peut toujours craindre le pire et se laisser gagner par la panique, mais on peut aussi exorciser sa peur, la tourner en ridicule et même en rire ; il suffit d'activer ce mécanisme de défense qui s'appelle "humour".
L’optimiste regarde la rose et ne voit pas les épines ;
le pessimiste regarde les épines et ne voit pas la rose, dit un proverbe arabe.
Il faut rester optimiste, parce que c’est bon pour la santé, pour le moral et parce que c'est contagieux
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Il faut rester optimiste parce que c’est le meilleur choix que l’on puisse faire.
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Même s'il n’y a pas de solution, même quand la maladie le condamne à mort, l’optimiste saura profiter du temps qui lui reste à vivre.
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Rester optimiste, c’est un choix, et c'est le bon choix quand on craint le pire, surtout quand on craint le pire, parce que le meilleur aussi peut arriver et parce que d’ un échec peut toujours naître quelque chose de bon.
Ignorées ou niées, le trop plein d'émotions qui nous assaillent peut saturer notre "réservoir affectif".
Trop c'est trop ... il risque alors de déborder quand la charge mentale est trop lourde à porter
c'est l'épuisement émotionnel,
physique
et psychique...
La peur est une émotion humaine intense, déclenchée par notre système d'alarme quand un danger nous menace (réel ou pas). Notre instinct de survie sécrète des hormones comme l’endorphine et l’adrénaline pour nous aider à dépasser la panique. Une fois l'émotion passée, la dopamine, hormone de satisfaction très addictive, est une vraie récompense qui fait ressentir du plaisir.
Ce qui expliquerait le succès des films d'horreur et cette recherche du frisson dans d'autres spectacles mais qui nous permettent de surmonter la peur, confortablement installés à l'abri de notre fauteuil.
Cet optimisme, c'est d'abord le premier cadeau de la Foi : il s'appelle Espérance ! et les chrétiens peuvent le trouver dans cette communion fraternelle qui est leur rêve d'Unité et qui doit s’étendre à tous les enfants de Dieu, par-delà les barrières confessionnelles, nationales et raciales.
Il y a encore du boulot... mais ils y travaillent...
même si les Jeux olympiques d'hiver vont se dérouler à Pékin sur …de la neige artificielle, même si de gigantesques stades de foot climatisés sont construits pour recevoir la Coupe du monde 2022 au Qatar,
même quand des milliardaires s'offrent des voyages dans l'espace à des conditions astronomiques; et quand, dans le même temps ont interdit les véhicules diesel à ceux qui n'ont pas les moyens d'en changer pour aller travailler ... par souci d'écologie !
restons zen et changeons nos mauvaises habitudes...
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La CNV (Communication Non Violence) nous apprend à communiquer avec bienveillance et à désamorcer un conflit avant qu'il ne dégènère en colère et en violence. Mais nous ne sommes pas tous de bons élèves...
Il faudrait mettre des mots sur ce qui nous a blessé et les dire (sans blesser à notre tour), pour espérer retrouver la sérénité et chercher la réconciliation.
L'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, est lent à la colère, riche en bonté et en fidélité... Exode 34.6.
Il y a toujours quelque chose d'ironique dans notre façon d'accueillir le stress d'une situation, a priori désespérée, comme de surenchérir sur
une pollution et une pandémie endémiques avec, par exemple, la menace de tout un peuple microscopique de virus et de bactéries qui sommeille.pour l'instant encore dans le permafrost, (ce sol toujours gelé du Grand Nord) et qui pourrait se réveiller un beau matin à la faveur du réchauffement climatique... et je dirais même plus : plus le permafrost
dégèlera, plus il libèrera des gaz à effet de serre, qui accélèreront le réchauffement, et donc sa fonte…