Quel lien, par exemple,
entre le sacrifice du premier-né d'Abraham et l'Aïd, ,
la mort des premiers-nés égyptiens,
Pessah et le sacrifice du Fils de Dieu sur la Croix ?
Source fondatrice des trois religions monotheistes: judaïsme, christianisme et islam, la Bible a plus de raisons de nous rassembler que de nous séparer tant elle ressemble à ces poupées russes qui s'imbriquent les unes dans les autres.
Pour épargner son peuple, l'Eternel ordonne à Moïse de sacrifier un agneau par famille et de l’immoler. “Tuez un agneau ou un chevreau d’un an. Mettez un peu de son sang sur l’encadrement de votre porte. Faites rôtir la viande et mangez- la avec du pain sans levain. Soyez prêts à partir, avec vos sandales aux pieds. C’est cette nuit que je vous libère.”
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Le sang versé de l’animal sera être répandu sur la porte des maisons et, ainsi, l'ange de la Mort saura quelle famille épargner.
Dieu mit Abraham à l'épreuve : prends ton fils Isaac, ton fils unique que tu aimes tant, va dans le pays de Moria, sur une montagne que je t'indiquerai, et là offre-le-moi en sacrifice
Ce premier-né qui devait donc être sacrifié sur un autel, c'est Isaac pour le judaïsme, l'enfant de la promesse divine fait à Abraham et Sarah ; premier couac avec l'Islam qui revendique que ce premier-né soit Ismaël, le fils qu'Abraham avait eu précédemment avec la servante Agar... ( célébré à la fin du Ramadan dans l'Aïd)
Mais l'important n'est-il pas qu'au moment où Abraham lève son couteau, l'ange de Dieu l'arrête et qu' Abraham remplace son fils par un bêlier sur l'autel ?
Fin des sacrifices ?...
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"Dieu vivant" pour son peuple, qui n'en peut plus de subir catastrophe sur catastrophe, Pharaon s'entête dans son refus orgueilleux d'obéir à ce Dieu des Hébreux en cherchant des explications à toutes les plaies qui ont succédé pour le fléchir...
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Alors juste avant le départ du peuple hébreu hors d’Égypte, Dieu se manifeste à Moïse et le prévient que tous les nouveau-nés des égyptiens vont mourir (dernière des dix plaies d’Égypte).
Nombreux sont, dans nos démocraties, les citoyens qui ont hérité de l’une de ces trois grands monothéismes, moins pour des raisons spirituelles ou cultuelles le plus souvent, que par fidélité affective et culturelle.
Dommage de ne pas connaitre toujours notre propre religion et plus dommage encore celle de nos voisins ; le meilleur moyen de se comprendre, n’est-il pas quand même de mieux se connaître ?
Le judaïsme, le christianisme et l’islam ont une histoire commune et partagent beaucoup de récits :
la création du Monde en 6 jours, l’histoire d’Adam et Eve, le Déluge. Plusieurs personnages importants sont aussi cités dans les trois textes sacrés : Abraham (Ibrahim chez les musulmans), le père des croyants, le premier qui s’est soumis à un seul dieu, l’Ange Gabriel, David, Salomon, Moise, Noé..
Les juifs soufflent dans une corne de bélier pour le roch Hachana et le yom kippour, un os d'agneau figure dans le plat du seder, pour Pessah (Paque juive),
Un Dieu , une seule famille humaine ...
"la coïncidence n’est qu’un moyen pour Dieu de rester anonyme..."
Les traditions ont la vie dure mais les méthodes s'humaniseraient... ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui plaident pour que soit épargnée la souffrance ... en attendant de ne plus verser le sang.
les chrétiens mangent l'agneau le dimanche de Pâques pour fêter la résurrection de l'Agneau de Dieu
et les musulmans sacrifient le mouton à l'Aid el-Kebir
Il existait encore dans la vallée Hinnom, ( la Gehenne en grec), au sud-ouest de la Jérusalem antique,
Dieu n'a pas sacrifié Jésus, il s'est sacrifié lui-même en tant que Dieu incarné en nous montrant jusqu'où pouvait aller l'Amour; personne ne l'a forcé. Il a donné sa vie volontairement : Personne ne me l'enlève, mais je la donne de moi-même dira Jésus
Notre humanité ne se construit pas du jour au lendemain...Le sacrifice des animaux n'avait pas non plus grâce aux yeux de Celui qui est la Vie, mais il s'y est d'abord substitué ...
Jésus le rappellera : Je veux la miséricorde, non le sacrifice
L'ultime sacrifice, l'agneau de Dieu, son Fils sur la Croix : une incohérence ?
non, un don parfait, le pardon ...
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Qui pouvait pardonner les péchés de l'humanité en effaçant cette dette. sinon Dieu lui-même ? L'Amour s'est fait homme en habitant parmi les hommes pour nous apprendre à aimer vraiment et donc à savoir pardonner...
Si les textes sacrés de ces trois religions ont des points communs, ils ont aussi des différences mais dans les trois religions, on retrouve l'agneau (ou le mouton) comme symbole de sacrifice.
Bêêeelle symbolique en commun ! si être juif, chrétien ou musulman n’était pas seulement affaire de religion, mais de traditions, de culture et d’identité.
Les nations païennes qui entouraient les hébreux pratiquaient le sacrifice humain mais le message de la Bible a été clair en déclarant qu'un tel « culte » était détestable à Dieu. (Deutéronome 12:31).
une abominable fosse commune où l'on jetait les cadavres d'animaux mais aussi des humains vivants pour les faire souffrir et les brûler. Jésus en a parlé comme d'un symbole de la punition éternelle
Le sacrifice du premier-né du père des croyants : ligature d' Isaac ou l'Aïd-el-kebir avec Ismaël ?
Mort des premiers nés égyptiens