Ce serait oublier que mes parents,  dans les années 60/70, n'aimaient pas, non plus, la nouvelle génération, la mienne : libertaire, hippie pi, qui ne respecte rien...c'est quoi cette musique de sauvage ?

Nous sommes des êtres de transmission. La transmission est au coeur de notre humanité.

Tout au long de notre vie,

nous tissons des liens ;

nous sommes des passeurs et nous pouvons, si nous le voulons, être des bâtisseurs de ponts qui relient le passé, le présent et l’avenir.

Non ! si certains   ont oublié qu'ils ont été  jeunes, j'aime cette nouvelle génération même quand elle me méprise un peu comme j'ai du mépriser un peu la génération des mes parents pour me rebeller contre elle (sauf ma maman évidemment)

ou bien le jeune "bien élevé" serait-il, vraiment,  une espèce en voie de disparition ?

mais, d'abord, qu'est-ce qu'un jeune "bien élevé" ?

dressage ou transmission  ?

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Enfant, ce n’est pas de nous-mêmes mais par mimétisme que nous apprenons à parler et  à grandir avant d’être capable de penser par nous-mêmes ; et quand nous en sommes capables, comment être sûrs que nos idées sont bien les nôtres et que d’autres ne décident pas pour nous ?

Ferais-je désormais partie de ces vieux babyboomers ronchons et désenchantés qui trouvent que rien ne va plus et que le respect fout le camp ?

N’est-ce pas le  drame de ces jeunes désanchantés qui sont  partis en Syrie pour en découdre ou pour l’aventure et que Daesh a lobotisé jusqu’à les persuader de tuer au nom d’Allah  (le Clément, le Miséricordieux... )

Vivant, le porteur de bombe est un assassin, mais mort, on l’a convaincu qu’il devenait un martyr alors qu’il n'était que l’instrument d’une volonté de revanche vis-à-vis de l’Occident ou d’un projet de société (inique pour nos démocraties), une arme de propagande et de destruction.

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Comment pourrions-nous espérer que l’éducation des filles cesse d'être considérée comme un défi majeur pour des talibans ?

Faut-il le regretter ou s'en réjouir ?

Ces dernières décennies, nous sommes passés de la Génération silencieuse aux Baby-boomers de l'après guerre, puis  de la Génération X, à la Génération Y ou Millenniale ; aujourd’hui, c’est la génération Z qui s’impose et trouve ringardes les générations précédentes  

Si, autrefois, on chantait :dominique, nique, nique ..." c'était la bouche en coeur, aujourd'hui c'est plutôt nique ta mère ! mais ceux qui dégainent l'insulte en ont souvent oublié le sens. Certains ont même reçu une bonne éducation de leurs mères.

"Ma mère m'a élevé à la dure, une éducation stricte, elle m'a dit : "Les enfants gâtés sont des petits garçons tristes", hein. Et c'est maintenant que j'aperçois ces vérités,

j'remercierai jamais assez maman pour sa sévérité,

ça c'est d'l'amour. 

Grâce à elle, j'me contente de peu, un couché de soleil et je contemple Dieu. 

J'ai rien zappé maman, j'me souviens qu'à cette époque je t'aimais tellement que je cassais tes clopes"  Nekfeu

Quand l’avenir est une jungle de points d’interrogation, c’est avec la machette de l’humour et de l’esprit critique qu’il faut se frayer un chemin. (Grégoire Lacroix),

même si son humour n'est pas le nôtre et que nous sommes la cible de leur esprit critique ...

Son outil de communication est plutôt Snapchat (parce que les parents n'y sont pas) et Tik Tok avec ses mini videos dont la nouvelle définition est de vite vous vider la tête en pouffant de rire, mais aussi ses innombrables fakes qui alimentent sa méfiance vis à vis d'une société loin d'être exemplaire.

Mais est-ce vraiment cette Gen Z qui ne sait pas ce que confiance veut dire ? Leur a-t-on seulement parler de la Foi autrement qu'en termes de dogmes ou de rituels sans leur expliquer ce qu'ils signifiaient ?

Puisque nous apprenons d'abord par mimétisme ; les premiers concernés sont donc les parents qui ne peuvent s'attendre à ee que leur enfant parle correctement s’il les entend jurer, ni exiger de lui ces petits mots magiques (bonjour, merci, s’il te plaît) s'ils ne les utilisent guère eux-mêmes.

Au fond, les codes n'ont pas changé - pour vivre ensemble sans s'entretuer - c'est la façon de s'en moquer qui est devenue violente pour mieux dénoncer, en rappant, là où ça fait mal,  ceux qui les revendiquent mais ne les respectent pas.

"Que notre Non soit un Non et que votre oui soit un oui "  a dit  Jésus  et vous resterez crédibles; nos enfants sauront ainsi  qu'ils peuvent toujours compter sur un amour qui ne sera pas remis en question même par une désobeissance, même s' ils ne font pas ce que nous avons rêver pour eux, même quand nous ne comprenons pas leurs choix ou que leur préférence sexuelle nous destabilise...

Après nous le déluge ?

La vie ne dépend pas de nous, même si nous croyons la donner à nos enfants mais il dépend de nous de leur transmettre le meilleur de nous-mêmes ...

et il y a deux cadeaux que nous devons faire à nos enfants : des racines et des ailes !

Dès le début de sa vie, l’enfant cherche des repères ; il a  besoin d’un ancrage pour se développer. et puis des « ailes » pour quitter le nid et de ne pas rester chevillé aux préjugés de sa tribu, pour se projeter et partir explorer le monde et l’améliorer grâce aux outils qu’il aura reçus et appris à utiliser.

Mais elle se mobilise aussi sur les réseaux sociaux pour alerter la classe politique à propos de l'environnement et des inégalités sociales.

Que la Terre ne tourne pas rond alors que la planète se réchauffe tandis que le coeur de l'Homme se refroidit, est suffisant, pour un petit nombre qui  accrédite la théorie du complot et  doute de tout, même de la Science, jusqu'à affirmer, sans rire, que la Terre est plate et que les Pyramides sont l'oeuvre d'extraterrestres.

Si notre humanité doit trouver un jour son juste équilibre , ce ne sera donc pas dans le  il est interdit d'interdire  

Il ne faut pas avoir peur des crises , c'est à ce prix que nous grandissons et que notre humanité se  construit...lentement.  

On peut entendre sonner le glas et choisir

de continuer à vivre dans le déni ,

(à quoi bon changer si nos jours sont

comptés ?) …  

ou entendre les sirènes nous alerter sur

l'urgence et ...se retrousser les manches !

Le dernier repas de Jésus  annonçait la pire des crises : sa mort ! mais aussi sa plus belle victoire : sa résurrection !

Faire le choix de rester connecter à ce lien d’amour,  Jésus, est le seul moyen pour les chrétiens de participer à la création d’un monde nouveau, encore inconnu mais plein de promesses dans le présent et pour l'avenir.

Mais combien de contractions encore avant l’accouchement de notre Humanité, celle que le Fils de l'Homme - comme se nommait lui-même Jésus - a voulu incarner pour que la Paix triomphe un jour.

Ce n'est pas du pathos ! Croyants ou pas,   nous savons que cest l'Homme  qui a instauré sur Terre le paradis fiscal et l'enfer social... et qu'il a une lourde responsabilité dans le réchauffement climatique et ses conséquences s'il ne le prend pas suffisamment au sérieux

Il n'y a pas de fatalité, tout n'est pas écrit d'avance. Rien n’est perdu car tout est là, en chacun de nous. Il nous suffit juste de dépoussiérer quelques croyances limitantes

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L' Homme a survécu aux fluctuations climatiques du passé même si elles se sont traduites par la chute de nombreuses civilisations....

mais pourquoi hâter la fin des Temps avec les  "quatre cavaliers" d'une Apocalypse  auxquels nous aurons cédé le  pouvoir d'éliminer le quart de la Terre par  la famine, une météo délirante,  la guerre et la maladie ?. ..

mais dans un monde qui aura su apprendre à sa jeunesse que devenir ADULTE,  ce n'est pas seulement être arrivé au terme de sa croissance mais s'auto-responsabiliser. .. pour elle-même, pour les autres et pour la planète qui la nourrit